Réflexions sur quelques sujets de société

Sommaire

1 - La Fracture sociale

2 - Heure d'été. - Heure d'hiver

3 - Heures T.V.

4 - La majorité à 18 ans

5 - La Qualité de la vie à Paris

6 - Sécurité des véhicules

7 - La vitesse

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1 - La Fracture sociale

Elle existe, très certainement.
Mais pourquoi certaines lois ou dispositions administratives semblent-elles la favoriser ?

Ne faudrait-il pas en effet d'abord que les Français soient partout traités de la même façon (à la ville, à la campagne, à la mer, à la montagne ...) ?

En ce sens, il faut savoir distinguer entre les produits et services essentiels à la vie et aux activités quotidiennes et les produits non indispensables ....
Les premiers devraient être déclarés de Service Public et traités comme tels, hors des circuits commerciaux classiques, avec un prix identique partout en France, alors que les seconds resteraient dans le circuit commercial classique et soumis aux lois du marché concurrentiel.

Dans la première catégorie, se trouve l'Electricité d'utilisation domestique et artisanale ..
S'y trouvaient également le pain, les carburants automobiles, la vignette auto ....
Il faudrait les réintroduire (au moins partiellement) dans cette catégorie, en y ajoutant du reste les impôts locaux, et en assurant, en contre partie, un contrôle plus rigoureux des dépenses engagées par les Communes et les Régions ...

Le pain, ce pourrait être les pains "classiques" comme la Baguette et le Pain ... les autres pains et viennoiseries restant dans le secteur concurrentiel ...

Les carburants, ce pourrait être le Diesel et l'essence sans-plomb 95, le Super et l'essence sans-plomb 98 restant également dans le secteur concurrentiel (l'utilité du sans-plomb 98 me paraît d'ailleurs largement à démontrer ...).

La vignette-auto était un impôt supplémentaire taxant l'automobiliste, soi-disant plus favorisé ou plus à l'aise, financièrement, que les citoyens sans voiture ...
Il serait "juste" que cet impôt, à défaut d'être supprimé, ait un taux uniforme, indépendant de la domiciliation de l'automobiliste. Pour assurer toutefois une répartition adéquate des recettes en fonction des besoins réels des départements, la perception de cet impôt devrait être centralisée.
Je n'évoque que pour mémoire  le scandale des "domiciliations" des sociétés de location de voiture ....
A noter que le paiement obligatoire dans le département d'immatriculation est souvent vécu par l'automobiliste (indépendamment du prix) comme une contrainte supplémentaire ...

Les Impôts locaux

Une harmonisation de ces impôts en fonction de critères objectifs relatifs aux caractéristiques techniques des logements, de l'environnement, des conditions d'approvisionnement, des conditions d'accès aux soins, aux loisirs, devraient permettre d'éviter la désertification des communes rurales.
Gestion décentralisée, certes, mais là encore centralisation des recettes et des contrôles. Les moyens informatiques permettent aujourd'hui d'assurer plus de transparence et facilitent les rééquilibrages.

Soins médicaux

Il est anormal que les informations des caisses ne soient pas centralisées. Si tel était le cas (facile avec l'informatique) il n'y aurait plus besoin du Carnet de Santé, refusé par les malades comme par les médecins ... : les médecins comme les agents de la Sécurité Sociale pourraient avoir accès aux renseignements voulus - et les malades eux-mêmes ... Des verrouillages adaptés (mots de passe) devraient permettre d'assurer la confidentialité des informations vis-à-vis des Tiers ...

La fourniture de l'eau devrait être également un Service Public avec un prix identique quelque soit l'endroit de livraison. Ceci nécessiterait, bien sûr, un contrôle sérieux des projets de traitement des eaux et une centralisation des recettes ...

La télévision publique est un Service Public, mais attention à la Télévision par Satellite. La distribution est en fait très coûteuse pour les copropriétés et la réception pas toujours possible pour les individuels.
Le principe du paiement d'une redevance spécifique, à une époque où la totalité des foyers disposent d'un à plusieurs postes, me paraît toutefois dépassé et coûteux ...

S.N.C.F.

La desserte par chemin de fer (ou par tout autre moyen de transport en commun) devrait être un Service Public. La S.N.C.F. devrait avoir une obligation de desserte de tout village pouvant être desservi par fer ou par route en correspondance avec un prix au Km uniforme pour les transports routiers et les transports ferrés.
La modulation horaire des tarifs me paraît injuste dans son principe du point de vue Service Public.
Tout le monde n'a pas le choix de ses créneaux horaires ou journaliers ...

Le problème de la modulation des péages est différent si l'on considère que le transport routier reste dans le secteur concurrentiel.

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2 - Heure d'été. - Heure d'hiver

Pendant la guerre (sauf erreur), l'horaire d'hiver correspondait à l'heure solaire vue du méridien de Greenwich (GMT) et l'heure d'été à GMT +1.
Après la guerre, il a été décidé de maintenir toute l'année l'heure à GMT+1, ce qui correspondait en fait à l'heure solaire au méridien de Berlin.
Lors de la crise de l'énergie, l'Europe, à l'initiative de la France, a décidé d'avancer d'une heure l'heure d'été, l'amenant ainsi à GMT+2, en laissant l'heure d'hiver à GMT+1.
Mais, en été, ce décalage d'une heure par rapport à l'heure solaire pour les Berlinois, équivalent pour eux à notre ancienne heure d'été et tout à fait admissible, s'est traduit chez nous par un décalage excessif.
Les longues soirées perturbent en fait la vie des Français qui travaillent, même si certains disent les aprécier .. On imagine facilement bénéficier d'une heure de plus le soir (aspect largement diffusé par les médias), alors qu'en fait , si on en profite, on aura fatalement une heure de sommeil en moins ....

Un aspect peu évoqué est l'aspect "sécurité" des automobilistes.
Au moment du changement d'heure, les automobilistes effectuant le trajet domicile-travail (pour l'aller et le retour) aux mêmes heures "civiles" se retrouvent en effet plongés le matin ou le soir, lors du passage de l'heure d'hiver à l'heure d'été ou de l'heure d'été à l'heure d'hiver, dans les conditions dangereuses d'éblouissement qu'ils avaient vécus déjà avec l'horaire précédent ...

Il serait donc souhaitable de revenir à l'horaire permanent de GMT+1.

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3 - Heures T.V.

Le décalage vers 21:00 heures du début des soirées télévisées a, lui aussi, entraîné une fatigue excessive des Français (je suis du reste convaincu que l'effet conjugué de l'horaire d'été et du début tardif des soirées télévisées est à l'origine d'un l'état de fatigue chonique chez nos concitoyens, entraînant - indépendamment des difficultés de la vie moderne - des troubles du comportement tels que l'hyper sensibilité aux remarques de toutes sortes et la violence ... )
Les téléspectateurs se sont du reste majoritairement prononcés pour un retour du début des programmes à 20:30 mais les Chaînes se sont révélées inertes.
Le C.S.A. devrait imposer cette règle.

A l'initiative du Président de la République, Nicolas Sarkozy, le début des programmes de la soirée été fixé à 20:35 pour les chaînes de France Télévision. Lors de la mise en place de cette mesure,  cet horaire était respecté. Mais qu'en est-il aujourd'hui ? Insensiblement, cet horaire recule ... !! 

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 4 - La majorité à 18 ans

 Une erreur grossière de la Présidence Giscard !
18 ans pour le droit de vote, pourquoi pas, mais la "majorité", non.
Comment décider que des enfants sont majeurs et responsables de leurs actes quand ils continuent à dépendre de leurs parents pour leur vie quotidienne aussi bien que pour leurs études ...?
Comment faire admettre aux parents qu'ils doivent continuer à supporter financièrement et à héberger des enfants qui sont civilement responsables de leurs actes et qui n'en font qu'à leur tête ?
Quelles mesures les parents pourraient-ils et peuvent-ils prendre ?
Une bonne partie des errances actuelles de la jeunesse doit pouvoir être attribuée à cette disposition absurde à visée purement électoraliste ...

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 5 - La Qualité de la vie à Paris (réflexions)

Une enquête réalisée par la Mairie de Paris en Octobre 1999 sur le thème de la "Qualité de la vie" m'a amené à écrire ces quelques réflexions :

Il m'apparaît que les résultats obtenus aujourd'hui ne sont pas à la hauteur des espérances des Parisiens.

Notons, dans le désordre :

- la pollution canine, inconcevable dans une ville qui se veut et même qui se prétend la plus belle du monde !!

Ce qui est possible à New-York doit l'être également à Paris.

Cessons d'évoquer (ici comme ailleurs) l'exception française qui dissimule en vérité un abandon certain devant les réactions égoïstes et je m'en-foutistes de certains de nos concitoyens (mais qui donc a supprimé l'éducation civique dans nos écoles ??).

On peut espérer que la campagne publicitaire actuelle à ce sujet portera quelques fruits mais le français, quoiqu'on en pense ou dise, n'est en fait vraiment sensible qu'à la contrainte et à la répression ... (ce qui est dommage ...).

Alors, puisse cette cette campagne être accompagnée de mesures plus incitatives ...

La police n'est généralement et malheureusement que trop souvent absente ou inefficace (quand elle ne se fait pas ridiculiser par des jeunes malfrats ...).

- la pollution sonore, engendrée notamment par les 2 roues ... (pourquoi se gêner puisque personne ne dit rien ...).

- la pollution "sale" par le dépôts d'ordures diverses et variées sur les voies publiques (trottoirs et chaussées). On peut quand même se demander si le traitement des ordures et des encombrants est réalisé de la même façon dans le 20ème et le 16ème arrdt ?

Remarquons par ailleurs que les automobilistes (mais les piétons aussi ...) prennent de plus en plus l'habitude de jeter leurs détritus sur la voie publique (boulevard périphérique compris) : mouchoirs en papier, paquets de cigarettes vides, résidus de cendrier, sacs plastiques ...

Encore une fois : pourquoi se gêner puisque personne ne dit rien ...

- le non-respect des règles de la circulation par les cyclistes et motocyclistes (pourquoi se gêner puisque personne ne dit rien ...), au mépris de la sécurité des autres usagers, piétons notamment, mais aussi des automobilistes qui doivent redoubler d'attention ... A croire en fait aujourd'hui que les feux de signalisation n'ont plus qu'une valeur indicative .. et qu'ils n'assurent plus la "protection" qu'ils devraient procurer ...

- l'encombrement des voies de circulation et des trottoirs par les "rollers" ou les "planchistes" qui, en fait, font prendre des risques aux piétons (les trottoirs doivent rester le domaine exclusif et préservé des piétons) mais aussi des automobilistes qui doivent redoubler d'attention pour ne pas heurter ces individus surgissant inopinément et rapidement dans le trafic sans aucune signalisation (ce qui est particulièrement dangereux le soir et la nuit) et sans aucun souci des difficultés de manoeuvre des automobiles ou camions ...

Là encore : pourquoi se gêner puisque personne ne dit rien ...

- l'encombrement de la voie publique, au mépris des règles de sécurité, par de nouvelles voies "cyclistes" qu'aucun cycliste n'emprunte .... (que l'on ne me dise surtout pas qu'ils les emprunteront un jour : ce serait déjà le cas ...).

Citons, par exemple, les voies de l'Avenue Daumesnil, de la rue Le Vau, de la rue de Rivoli ... de l'Avenue Richard Lenoir ...

L'implantation de ces voies a dû coûter cher. Elles ne servent quasiment à rien sinon qu'à perturber la circulation, non seulement des automobilistes, mais aussi des piétons, qui doivent redoubler d'attention en quittant un trottoir ou en descendant d'un autobus ou en y montant ...

Je ne suis pas sûr non plus que les cyclistes eux-mêmes y trouvent la sécurité ...

Ces voies coûteuses me paraissent représenter plus d'inconvénients et de danger (pour les automobilistes et les piétons - et les cyclistes eux-mêmes) que d'intérêt pour les rares cyclistes qui les empruntent ...

Arrêtons, là aussi, de vouloir faire plaisir à une minorité qui n'agit en fait que par égoïsme, sans essayer de considérer le problème de la circulation et, plus globalement, de la vie dans Paris (mais pas seulement) avec une vision globale (l'intérêt général doit l'emporter et pas seulement l'intérêt ou le plaisir d'une minorité ....).

- l'engorgement de la voie publique par des aménagements soi-disant esthétiques mais dont l'intérêt pour les piétons et les riverains reste à démonter : je veux citer ici comme exemple coûteux (ce facteur devrait quand même être un des facteurs essentiels à considérer pour un élu) et "traumatisant" les aménagements de trottoirs réalisés place Eboué, qui ont eu comme résultat immédiat de figer, en la rendant dangereuse, une circulation automobile relativement fluide jusqu'alors ... sans, à mon avis, améliorer en quoique ce soit la circulation piétonnière (au contraire ...) ...

C'est pour moi du ressort des émissions "Argent Public" ou "Combien ça coûte" ...

- l'encombrement des balcons et terrasses par des "dépôts" divers et variés allant du vélo à l'antenne parabolique ... et la pose de pôts de fleurs ou de jardinières à l'extérieur des balcons, soit donc au dessus des têtes des passants.

- notons également une fréquence insuffisante des transports en commun définie avec le souci d'une rentabilité exercée au détriment de l'efficacité ... Il est clair, en effet, qu'à une époque où le développement du transport en commun devrait être une priorité (c'était déjà vrai dans le passé), la fréquence des transports en commun devrait être incitative ...

Quelle incitation, en effet, à vouloir prendre un transport que l'on attendra au moins 5 minutes pour le voir arriver bondé !!

On peut comprendre qu'il y ait du monde et que l'on soit serré en heures de pointe, mais pas en heures creuses ...

Et au delà de 5 minutes (ce qui est déjà beaucoup ...) ce devient dissuasif ...

A ce sujet, la journée "sans voiture" m'est apparue absurde dans la mesure où les transports en commun de surface (polluants) avaient été prohibés ...

En effet, même si la circulation automobile devait être un jour interdite dans les grandes cités (??), il faudrait bien que les transports en commun la remplace.

Alors, oui pour des journées (ou plus) sans voiture, mais avec "tous" (voir plus) les transports en commun en service ...

Comme par hasard, aucune enquête sur les conditions de circulation dans le réseau métropolitain n'a été effectuée ce jour là, ou, en tout cas, n'a fait l'objet d'un compte-rendu public ....

 

En conclusion, rappelons que la ville est ce que les Parisiens (mais pas seulement - ce qui implique des rappels en périphérie) en font ..

Il faudrait renforcer les moyens de contrôle et de répression ... sans qu'ils soient pour autant plus "visibles" ou agressifs ... (tant est qu'il n'y aura pas de résultats tangibles sans un minimum de contrôle et de répression ...).

Supprimons toutes ces "voies 2 roues" et "interdisons" l'usage des "rollers" et "planches" sur la voie publique (et notamment sur les trottoirs) en rappelant que la liberté des uns ne doit pas s'exercer au détriment du plus grand nombre et que c'est simplement dans le respect des uns et des autres que la cohabitation des uns et des autres doit s'exercer (les règles ne doivent être qu'un simple rappel de comportements "honnêtes").

Et plutôt que de perturber la circulation automobile en lui dressant des obstacles coûteux de toute nature, maintenons ou même accroissons la fréquence des transports en commun à un niveau qui incite les gens à les prendre en période de moindre affluence ... et augmentons éventuellement les zones desservies ...

Multiplions les campagnes d'information mais assurons un contrôle et la répression en cas de manquement ...

 

Autre point, mais non le moindre : ne faisons pas des "ghettos" de certains des arrondissements de Paris.

Il faut vraiment trouver un équilible entre les différentes classes sociales ... au risque de développer un "racisme" ou des sentiments d'intolérance inévitables dans un contexte trop sectaire ...

Je pense notamment à certain quartier du 20ème arrdt (alentours de la Place des Fêtes) qui n'apparaît plus aujourd'hui très équilibré ... et voit s'accroître par ailleurs tous les jours une population déjà assez dense ...

C'est aussi un des aspects de la Qualité de vie que la densité de la population ...

Il ne doit pas y avoir de sous-arrondissements ou d'arrondissements fourre-tout !!

 

De ce point de vue de la densité de la population et de l'espace de vie et de circulation, le Baron Haussmann a fait en fait ce qu'on admire le plus de Paris aujourd'hui comme hier. Mais depuis, qu'y a-t'il eu de fait ? J'ai l'impression que des projets d'aménagement élaborés par des municipalités précédentes (ou des mairies d'arrondissement) ont été abandonnés ...

Rue Ménilmontant, par exemple, alors que des immeubles ont été construits en retrait, il apparaît que d'autres, plus récents, sauf erreur, ont repris l'ancien alignement ... Et pourtant ...

Paris et l'Ile de France devraient veiller à ne pas dépasser une densité critique (sans doute atteinte aujourd'hui, en fait).

Il faudrait penser à développer d'autres régions ... Mais on dépasse ici, il est vrai, les compétences du Maire de Paris ...

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6 - La Sécurité des véhicules

- Feux anti-brouillards

L'invention de ce dispositif est en fait un facteur de risque ...
En effet,
son utilisation
- incite leurs utilisateurs à conduire plus vite (on me voit : tout va bien ! - je vois le feu du véhicule précédent : je peux y aller !)
- éblouit dangereusement les 3/4 du temps les automobilistes qui suivent ...
En réalité le brouillard est dangereux parcequ'on est pas capable de voir à temps les obstacles "non-éclairés" !! Alors, la seule attitude correcte, par temps de brouillard, comme par temps de mauvaise visibilité, est de ralentir ...

- 3ème feu arrière

Mesure dispendieuse qui aurait pu être évitée en obligeant les constructeurs à dissocier les feux stop normaux des feux de position.

Il est vrai qu'un véhicule dont les feux stop ne différent des feux de position que par un renforcement de leur luminosité est dangereux car il est difficile de faire la différence entre les 2 situations (freinage ou non) dès lors que le freinage a commencé avant que le véhicule suiveur ait en vue le véhicule freinant ou dès lors que le maintien du pied sur la pédale de frein a duré un certain temps. L'existence possible des feux anti-brouillard ajoute à la confusion ...
Il serait sans doute plus utile d'inscrire un "STOP" en relief sur les feux correspondants ....

Le 3ème feu est plutôt générateur de risque : souvent éblouissant, lui aussi, invisible de toute façon dès que l'on se trouve derrière un camion ou une camionnette ...
Pourquoi pas du reste un 3ème feu plus haut pour ces véhicules ...

- Réglage des feux de croisement

Quantité de véhicules ont leurs feux de croisement réglés trop haut.
A quoi servent donc les contrôles techniques ? (ils contrôlent mais n'obligent pas à réparation !!)

- Signalisation

Jusque dans les annèes 1970, la signalisation était assez bien faite en France et il était possible de suivre un itinéraire repéré par les numéros des Nationales, des Départementales et des Chemins vicinaux.
Aujourd'hui, c'est fini.
Ces indications de voies ont le plus souvent disparu au profit d'indications de destinations dont la cohérence reste à démontrer : un nom est indiqué ici, disparaît là, reparaît plus loin sans raison objective apparente.
La signalisation est un facteur de sécurité dont le traitement mérite une attention particulière, intelligente et définie "en situation".
Ce ne doit pas être souvent le cas !

Remettez nous les repères de voies, précisez le sens des autoroutes ou voies par l'ajout d'une lettre d'orientation : N, E, S ou O, par exemple. Cela pourrait éviter de prendre la A86 Ouest au lieu de l'A86 Est, par exemple ...

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7 - La vitesse

Il existe des limitations de vitesse et je suis plutôt pour.

Mais il n'existe aucun contrôle.
En Région Parisienne, par exemple, mais c'est vrai partout ailleurs, qui respecte les limitations de vitesse ?
La limitation, c'est la densité de la circulation qui la crée, mais dès que celle-ci devient fluide, alors c'est de la folie.
N'y a-t'il vraiment rien à faire?

C'est dangereux et stressant pour les usagers.
Aucune présence policière.
Aucune campagne adaptée.
Aucun contrôle radar.
Sur les autoroutes c'est la même chose. Sur les routes aussi.
A Paris, en plus, les 2 roues ne respectent plus ni les stop ni les feux rouges.
Et ce sont les piétons qui font les frais de ces comportements ...

Prenez exemple sur les USA où le comportement des automobilistes est beaucoup plus calme et plus sûr et la vie, en général, beaucoup moins stressante.

La vitesse revient du reste comme argument publicitaire des marques alors que ce sont plutôt le confort et la sécurité qui devraient être mis en exergue !

En fait, si on veut un jour réussir à calmer tous ces automobilistes et camionneurs (souvent les plus dangereusement pressés), il faudrait :
- développer la boîte automatique (le couple fourni par les moteurs d'aujourd'hui le rend possible), facteur de souplesse, de silence et de moindre fatigue des organes de transmission et des conducteurs ;
- limiter la vitesse maximim des véhicules à 150 Km/h par exemple, en favorisant au contraire le couple, facteur de bonnes reprises et de souplesse d'utilisation ;
- mettre en place une politique de tolérance zéro pour les véhicules excédant les limitations (comment ferait-on aujourd'hui pour faire respecter les arrêts complets aux "Stops" ? (il est vrai que ça se perd aussi !!!).

 

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